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Oct
07

GENEALOGIE

Comme beaucoup d’entre nous, vous avez souhaité un jour ou l’autre savoir d’où vous venez, d’où venaient vos ancètres, où vivaient-ils, ce qu’ils faisaient comme métier.

Vous avez entendu parler des Mormons, des archives de l’état et des administrations communales, mais par où commencer?

D’abord il faut questionner son entourage, parents ou proches (voisins) pour obtenir un maximum d’informations qu’ il faudra tôt ou tard vérifier.

Pour effectuer des recherches aux archives de l’état ( il existe un dépôt dans chaque province dont 2 pour le Luxembourg ) il suffit de s’y rendre et moyennant l’achat d’une carte de lecteur ( coût actuel 20 € ) valable un an dans tous les dépôts, vous pourrez consulter les archives.

Celles ci sont de différentes natures mais pour débuter on s’orientera d’abord vers les Tables reprenant les listes des baptêmes, mariages, décès ( B.M.D. ) qui sont les tables des matières des registres paroissiaux rédigés par le clergé sous l’ancien régime, c’est à dire jusqu’à la fin du 18° siècle.

Viendra ensuite la période Française, dite Révolutionnaire, qui sera régie par un calendrier spécifique, on trouve facilement des tablaux de conversion pour ces dates, mais les transcriptions des actes seront du type état civil, rédigés par des fonctionnaires communaux en opposition aux actes paroissiaux qui ont précédé.

Il faut noter que la législation actuelle ne permet pas de consulter des documents de moins de 100 ans, aux archives de l’état elles ne seront de toute façon pas accessibles.

Quant’ aux archives communales elles sont accessibles moyennant des modalités locales à demander au préalable mais peuvent être subordonnées à une autorisation à demander, par écrit, au Juge du Tribunal de Première Instance, ce qui se fait généralement sans problème et rapidement.

Se renseigner aussi au préalable sur le coût éventuel que certaines communes perçoivent, mais c’est généralement gratuit.

Aux archives communales il est possible de consulter les tables décennales, tables des matières permettant de situer et de consulter les actes d’état civil proprement dits.

Toutes ces possibilités de renseignements supposent déja une structure élaborée, un endroit plus ou moins précis où se rendre, mais si on ne sait rien il existe aussi des banques de données qui ont été réalisées par des initiatives privées ou collectives.

Certaines associations locales de généalogie ont réalisé leurs propres archives, elles sont généralement accessibles à leurs seuls membres, encore faut-il savoir qu’elles existent et qu’elles ont réalisé ce genre d’encodage. Certains groupements sont d’ailleurs plutôt axés sur l’histoire plutôt que sur la recherche dans le but de créer un arbre généalogique.

Un travail plus général, titanesque, a été réalisé par un groupe de bénévoles désintéressés, et qui a eu pour objectif de faire un encodage de tous les mariages repris dans les tables des registres paroissiaux sous l’ancien régime.

Le choix des mariages peut surprendre, cependant il est très logique dans le contexte de l’époque. En effet, quelqu’un qui se marie est forcément né quelque part. Il mourra aussi quelque part.

Vu la très faible mobilité à cette époque, il s’avère que les gens, à de rares exceptions près, naissaient, se mariaient et décédaient au même endroit.

Il faut noter aussi pour la petite histoire que les enfants morts en bas âge étaient légion et que les actes de décès étaient plus que lacunaires, d’où peu d’intérêt pour une recherche généalogique.

Par contre les actes de mariage contenaient beaucoup d’informations d’ abord sur l’identité des époux mais aussi sur celle de leurs parents respectifs ainsi que sur celles des témoins qui étaient la plupart du temps des proches parents. D’où le choix des mariages.

Cette banque de données permet de voir rapidement d’où les porteurs d’un patronyme sont issus. Bien sur si on porte un nom très répandu, il sera plus long de situer les lieux d’origine, cependant on ne part généralement pas dans toutes les directions dans ses recherches. Par contre au cours de ces recherches on découvrira que l’un ou l’autre ancêtre aura migré dans un endroit inattendu et on sera alors surpris du cheminement que certains ont réalisé.

Pour la plupart des communes de la région d’Ourthe Amblève il est possible d’avoir connaissance des listes des mariages via ce site.

Un encodage des baptêmes et des décès est également disponible pour les différentes paroisses de l’ actuelle commune d’Aywaille, et ceci toujours concernant l’ancien régime.

Ces encodages ne font donc pas double emploi avec d’autres initiatives, intéressantes elles aussi, réalisées par des personnes de l’entité.

Comme ces autres initiatives, cela permet à quequ’ un qui ne sait vraiment pas par où commencer, d’avoir une première orientation pour la suite de ses recherches.

Il faut noter aussi pour ceux qui veulent poursuivre les recherches que tous les encodages réalisés sont centralisés au S.C.G.D. (Service de centralisation des études généalogiques et démographiques de Belgique ) Avenue d’Overhem, 11 à 1180 Bruxelles, où moyennant une cotisation les informations sont accessibles suivant certaines modalités. Un site Internet peut être consulté à ce sujet.

Notons aussi que les Archives de l’Etat ont mis en route un très vaste programme de numérisation des archives. Cela devrait permettre une facilité de recherche accrue en évitant l’utilisation des visionneuses de microfilms réalisés par les Mormons.

En formulant votre demande sur ce site sous forme de  » Question » la liste des mariages disponibles sur votre patronyme vous sera envoyée dans les meilleurs délais.

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